Recherche et développement pour des alternatives à SPAQ pour la CPS

Photo: Novartis

Malgré l'efficacité de la CPS, des obstacles empêchent son déploiement dans l’ensemble des zones touchées par une transmission élevée du paludisme saisonnier en Afrique subsaharienne.

Dans certaines régions de la zone concernée par le paludisme saisonnier, au sud de l'Equateur (sur une bande allant de l’Angola au Mozambique), la transmission saisonnière de la maladie est comparable à celle du Sahel. Toutefois, la prévalence des marqueurs de résistance à la sulfadoxine dans cette zone sont parmi les plus élevés en Afrique. Le traitement actuellement retenu pour la CPS (la sulfadoxine pyriméthamine combinée à l’amodiaquine) serait donc devenir rapidement inefficace dans cette zone dans un avenir proche.

Le développement d’une combinaison efficace de médicaments pour la CPS en Afrique australe et orientale serait par conséquent bénéfique car elle permettrait de protéger des millions d’enfants et empêcherait la mort de dizaines de milliers d'entre eux chaque année dans la région. De nouvelles combinaisons thérapeutiques  sont donc indispensables pour permettre l’expansion géographique de la CPS.

Ces dernières années, Medecines for Malaria Venture (MMV) a mené des discussions sur les attributs souhaités pour la prochaine génération de médicaments pour la CPS, qui serviront d’alternatives à l’association SP+AQ.