La chimioprévention du paludisme saisonnier

La chimioprévention du paludisme saisonnier (CPS) est définie comme « l’administration intermittente de protocoles thérapeutiques complets d’antipaludiques pendant la saison du paludisme pour prévenir l’infection palustre en conservant des taux sanguins thérapeutiques pendant la période où le risque de transmission est le plus élevé ». 1 Le paludisme affecte particulièrement les enfants de moins de cinq ans.
En 2012, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a recommandé la CPS à la suite d'études cliniques menées à grande échelle ayant prouvé que la CPS est une stratégie de protection qui contribue à réduire la morbidité et la mortalité chez les enfants âgés de 3 à 59 mois.1
Le paludisme, maladie causée par un parasite de la famille Plasmodium, est l’une des maladies liées à la pauvreté les plus courantes en Afrique subsaharienne et l’une des principales causes de morbidité et de mortalité chez les jeunes enfants dans cette région du monde. 2
En 2018, l’OMS a annoncé que la progression de la lutte contre le paludisme marquait le pas et a donc rappelé la nécessité urgente d’optimiser l’accès aux mesures de prévention. La CPS a été définie comme une priorité. 3