OPT-CPS projet au Ghana

Mise en œuvre de la chimioprévention du paludisme saisonnier (CPS) au Ghana pendant la pandémie de COVID-19 : Couverture et facteurs de prédictifs de l'adoption et de l'observance

Photo: Mother administering SMC to baby

La CPS a fait son apparition au Ghana en 2015 dans la région du Haut Ghana occidental avant d'être étendue à la région du Haut Ghana oriental en 2016 et, en 2019, à la région du Nord (de nos jours, régions du Nord, de la Savane et du Nord-Est). Ces mêmes régions ont été incluses dans l'étude en 2020. Les bénévoles du secteur de la santé communautaire ont utilisé des téléphones Android pour comptabiliser les enfants éligibles dans chaque foyer et noter les doses quotidiennes administrées. En 2020, 4,1 millions de traitements au total ont été administrés sur 4 mois à une population comptant 1,08 million d'enfants. Une enquête réalisée auprès de 2 100 ménages répartis en 150 groupes a été menée pour évaluer la couverture de la campagne 2020. Les dates des traitements par la CPS ont été déterminées à partir du carnet de santé de l'enfant, ou de la base de données Sicapp en l'absence de carnet. Par ailleurs, les parents ou gardiens d’enfant ont été interrogés quant à l'observance des doses quotidiennes.

Au total, 87,6 % des enfants éligibles aux quatre cycles ont reçu quatre traitements. Très peu d'enfants (1 %) de 5 à 10 ans ont été traités. Parmi les obstacles, citons le manque de temps pour les visites de rappel aux non-répondants lié à des fonds limités. Les effets secondaires des médicaments de la CPS, le goût des comprimés, les frais de gestion des effets secondaires et la surcharge de travail des bénévoles ont été identifiés comme étant des obstacles à l'adoption de la CPS.

L'étude a été présentée lors de la conférence ASMTH de décembre 2021.