Burkina Faso

En 2023, le Burkina Faso a réalisé cinq cycles de chimioprévention du paludisme saisonnier (CPS) de juin à octobre pour les enfants âgés de trois mois à 5 ans. La couverture variait de 80 à plus de 100 pour cent dans certains districts, avec une couverture plus faible dans les districts touchés par des problèmes de sécurité. Les enfants déplacés internes ont également été inclus dans le programme SMC. Au total, 4 101 effets indésirables (touchant environ 0,1 % des enfants atteints) ont été signalés, mais aucun événement mortel n'a été enregistré.

La campagne SMC a également intégré le dépistage de la malnutrition. En intégrant le dépistage, le programme a pu empêcher l’administration de Sulfadoxine-Pyriméthamine-Amodiaquine (SPAQ) aux enfants gravement malnutris au niveau communautaire. L’intégration du dépistage à moindre coût a permis d’identifier et de traiter de nombreux nouveaux enfants souffrant de malnutrition aiguë pendant la période de soudure.

De plus, la mise en œuvre du CPS a été l'occasion de sensibiliser l'opinion aux sites de reproduction des moustiques, qui deviennent plus répandus pendant la saison des pluies et sont liés à la transmission du paludisme. Il est crucial d’impliquer activement les familles dans la destruction de ces sites pour soutenir les efforts de lutte contre la reproduction des moustiques.

Plusieurs questions importantes, notamment garantir le paiement électronique en temps opportun pour les agents de santé communautaires, utiliser des données précises pour évaluer le fardeau du paludisme afin de planifier la mise en œuvre de la CPS, fournir aux agents de santé une formation sur la pharmacovigilance et offrir des incitations à ceux qui travaillent dans des zones à haut risque de sécurité, étaient en suspens. et nécessitant une attention urgente. En outre, rechercher un financement national comme moyen de financement supplémentaire et décider de la bonne stratégie pour mettre en œuvre la SMC sont des considérations importantes.